Expressionnisme
L’Expressionnisme est un courant artistique qui émerge à l’aube du 20e siècle en Allemagne avant de se propager au reste de l’Europe du Nord.
Il offre une vision du monde expressive, et se concrétise par des portraits et des personnages qui expriment leurs émotions au travers de leurs traits. L’ensemble est passablement torturé, porté par une époque sociale de crise, qui mènera à la Première Guerre mondiale.
L’Expressionnisme se targue de susciter une vive émotion au spectateur qui décrypte ses œuvres.
Cet univers est hanté par la menace, l’angoisse, la peur. Les états d’âme de l’artiste et ses terreurs les plus profondes y sont peints. Le style rompt complètement avec l’impressionnisme français alors en poupe, tant dans la structure que dans la sensation d’agressivité qui s’en dégage.
« Les couleurs sont violentes, les visages émaciés, hantés par un désespoir et des situations ingérables. ».
Les expressionnistes sont perçus comme des peintres sombres, tracassés, en guerre contre l’académisme alors en vigueur. L’un des précurseurs du mouvement est Vincent Van Gogh, couchant sur la toile des scènes dramatisées et comme caricaturées.
Des peintres tels Kirchner, Heckel, Kee, Klimt, Schiele et Kokoschka, s’inspireront de ses techniques, de sa peinture nerveuse, des couleurs violentes, des lignes épaisses, pour créer eux-mêmes des œuvres exaltées. Parmi les artistes se revendiquant de ce mouvement figurent aussi l’Autrichien Oppenheimer, les Français Rocher et Chagall, l’Italien Dossena l’Irlandais Yeats, le russe Kandinsky.
L’une des œuvres les plus significatives de cette atmosphère particulière est le Cri de Munch, datant de 1893.
Les nazis, traitant sa peinture de dégénérée, décrocheront des musées, toutes les toiles du Norvégien autrefois encensé par la critique artistique berlinoise.
L’Expressionnisme sera détrôné par l’émergence de la photographie qui rend compte au plus près d’un événement ou d’une émotion, la figeant à jamais.
Autres mouvements
Gravida tempor dui, vel tempus tellus.
