Il a été initié par le président Pompidou, féru d’art moderne, avec pour objectif de conjuguer des œuvres contemporaines à l’art plastique, aux livres, au design, au cinéma.
L’art dans sa globalité, loin du caractère élitiste et sectaire de certains musées. Dans cet arrondissement cosmopolite et animé de la capitale, il s’agissait d’offrir une vitrine particulière apportant une nouvelle appréciation et une vision artistique, moins confinée de la peinture en particulier et des arts en général.
Le projet architectural alimenta les polémiques de par sa structure et sa forme, choisissant aussi l’innovation en termes de bâtiments culturels. Le centre est inauguré par Valery Giscard d’Estaing le 31 janvier 1977, en l’absence de son initiateur, décédé en 1974.
Surnommé le Notre-Dame de la Tuyauterie, pour l’apparence de ses structures, canalisations, escaliers, il rencontre un vaste succès public, par sa manière de revisiter l’exposition de l’art et de sensibiliser les observateurs. Plus de 3,3 millions de visiteurs déambulent chaque année sur les 45,000 m2 qui le composent.
Une place lui fait face, proche de la fontaine des automates qui expose des sculptures et des statues de Nikki de Saint Phalle, et de Tinguely. Sur le parvis les artistes de rue et les badauds entretiennent une atmosphère propice à la créativité. Au sein du centre Beaubourg se trouve donc le Musée d’art moderne, la bibliothèque publique d’information et un centre de recherche acoustique.
Le Musée proprement dit rassemble plus de 100 000 œuvres qui ne peuvent être exposées ensemble, et font l’objet de roulements, tous les deux ans. Le fauvisme, le cubisme, le futurisme, l’expressionnisme, le Dada, l’art abstrait, le surréalisme, y sont représentés avec des tableaux de génie. On y retrouve Georges Braque, Matisse, Picasso, Léger, Villon, Boccioni, Chagall, Modigliani, Magritte, De Chirico, Balthus, Frida Khalo, Dali, Ernst, Man Ray, Warhol, Lichtenstein, et tous ceux qui s’exprimèrent avec talent de 1905 à nos jours.
Les collections permanentes sont prestigieuses et complétées par des événements et des expositions temporaires qui rendent notamment hommage à l’architecture et au design. En sus, l’espace Brancusi, à l’extérieur de l’édifice, reconstruit à l’identique de l’original, témoigne du travail exceptionnel de cet artiste qui légua toutes ses œuvres et le contenu de son atelier à l’État français.
Le centre Beaubourg a provoqué une véritable métamorphose du quartier des Halles. Il génère une activité culturelle et artistique incroyable dans Paris, créant des événements, enrichissant son patrimoine pictural et artistique de nouvelles acquisitions, mettant en scène des expositions éphémères où le public se presse.
Lors de sa rénovation de 1997 à 2000 c’est tout le quartier qui souffre de sa fermeture pour travaux. Sa réouverture ne sera que plus spectaculaire. Un musée incontournable.
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