Ces bâtiments et ces fontaines, ornementés par des jardins et des arbres, étaient alors destinés à abriter une cité des sciences et de la recherche agrémentées d’un musée. Lieu de promenade, on le nomma Prado (pré), mais la guerre contre la France vint interrompre sa construction.
Il servit alors aux armées napoléoniennes. Le projet sera modifié bien plus tard par Ferdinand VII, le transformant en Musée Royal de la Peinture, permettant d’exposer au public la royale collection d’œuvres d’art pictural espagnol, italien, flamand. Une frise à la gloire du roi est rajoutée sur la porte ouest, et le Musée est inauguré en 1 819.
Il changera de nom en 1 868 pour devenir le Musée du Prado, s’avérant trop petit pour exposer les nombreuses collections de la couronne. De transformations en extensions, il subira les foudres de la guerre civile, empêchant notamment sa gouvernance par Pablo Picasso, directeur nommé, mais qui ne put jamais occuper son poste.
En 1950, de nouvelles galeries offriront de nouveaux espaces au public, même si le musée est dans l’incapacité totale d’exposer les 8000 peintures, 1000 sculptures, 3000 estampes, et 6000 dessins qu’il possède, pour la plupart issus des collections des Habsbourg et des Bourbons. Certains d’entre eux voyagent occasionnellement vers d’autres musées.
Les maîtres de la peinture espagnole couvrant une période qui s’étend du 12e au 19e siècle y sont représentés. Parmi eux figurent donc El Greco, avec notamment l’Adoration du Berger, Vélasquez avec les Ménines et les Fileuses, Goya, avec la Maja Nue, Tres de Mayo et Saturne dévorant un de ses enfants. Mais aussi les peintreMurillo,Zurbarán, Ribera, Murillo, Juan de Valdés Leal, Juan Bautista Maino, Alonso Cano, Carreño, Bartolomé Román, José Antolínez, Antonio de Pereda, Francisco Ricci, Herrera el Mozo.
Le musée accueille aussi de grands trésors de la peinture italienne, dont Fra Angelico, Botticelli, Raphaël, le Titien, Véronèse, le Tintoret, Le Caravage. Les Flamands sont également présents avec Bosh, Rubens, Van Dick, Rembrandt, Dürer, et des Français, Poussin, Watteau, De La Tour, sans oublier les Britanniques Gainsborough, Laurence et bien d’autres encore.
Le Prado est considéré comme l’un des musées les plus riches au monde de par son patrimoine universel, la qualité, la quantité et la perfection des œuvres d’art qu’il détient.
Il accueille plus de 3 millions de visiteurs par an, se réjouissant des expositions permanentes et temporaires, déambulant dans ce paseo aux mille merveilles.
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