Certains spécialistes annoncent une date comprise entre 1503 et 1506, d’autres l’attribuent à une période plus tardive, allant de 1513 à 1519. Une chose est sûre, le peintre la conservera auprès de lui de son vivant, ne s’en séparant jamais, avant que François 1er ne l’acquière.
L ‘identité de la Joconde reste trouble. Une légende raconte qu’il s’agit de Lisa Del Giocondo, dont le mari, proche de De Vinci, aurait souhaité le portrait. Pour d’autres, elle prend tout simplement, les traits de la mère du peintre, ou ceux de la Princesse de Forli.
Quelle que soit la personnalité réelle ou imaginaire dans laquelle Léonard de Vinci a plongé ses pinceaux, il a créé une toile envoûtante, incarnant une certaine idée de la femme, au regard insistant et au sourire impénétrable.
La Joconde possède un sourire étrange, mis en valeur par les jeux d’ombres qui nuancent le tableau. Il varie selon l’endroit d’où l’on observe la toile, avec une bouche et des lèvres plus ou moins entrouvertes selon l’angle, entretenant le mythe.
La Joconde semble suivre des yeux celui qui l’observe. Elle affiche un air profond et calme, qui peut s’avérer déstabilisant par son insistance. Mais lorsque l’on s’y attarde, il apparaît qu’elle regarde bien au-delà de ce qui l’entoure.
Les mains de la Joconde sont croisées et posées sur le bras du fauteuil. Une attitude dans laquelle elle affirme sa bienséance, sa quiétude et sa confiance, face à l’artiste qui est en train de la peindre. Aucune nervosité n’apparaît dans son geste, sa tenue, son allure.
La mélancolie de l’ensemble est accentuée par l’atmosphère qu’il règne en arrière plan, comme si la Joconde était installée sur un balcon avec vue sur la montagne, le chemin, la rivière. L’aspect technique « sfumato » apporte une nuance fantastique à l’œuvre.
La Joconde rayonne depuis des siècles, et ce sont des millions de visiteurs qui se pressent chaque année au Musée du Louvre à Paris pour l’observer dans son cadre de 77x53cm. La belle qui a désormais plus de 500 ans, n’a pas pris une ride et son aura est intacte.
Sa valeur et sa beauté font d’elle une œuvre d’art mais aussi un monument de la culture picturale. La Joconde suscite toujours autant d’émotions et de respect. Elle incarne une certaine idée de la peinture, de la création, de la femme.
La Joconde a été copiée à l’infini dans toutes les écoles artistiques du monde. Des peintres célèbres l’ont également reproduit tout à fait officiellement, l’imitant plus ou moins fidèlement. Une copie effectuée par deux fervents élèves de De Vinci figure même au Prado.
Dans les musées, la liste d’« autres » Joconde est loin d’être exhaustive. Parmi elles, celle d’Oslo, celle de l’Ermitage, celle de Baltimore, celle d’Innsbruck et bien d’autres encore. Preuve qu’une œuvre peut rester un chef-d’œuvre unique et se multiplier dans l’esprit des artistes.
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